Jeudi 03 Mars

Histoires de fesses

Deux anecdotes pendant la journée de stage : Moussa et les jumeaux Joël et Gabriel se sont amusés pendant presque une heure à me suivre partout où j’allais en me collant au derrière et en criant : « Ich hab’ dein Popo gesehen ! » (j’ai vu ton popotin !) . Comme quoi, ça commence tôt ce genre d’intérêt ! Parfois je m’asseyais et je leur disais : « Voilà, maintenant vous ne le voyez plus ! » Mais je ne pouvais décemment pas rester assise toute la journée, donc il fallait bien que je me lève, et leur petit manège recommençait. C'est l'heure du déjeuner qui a sonné ma délivrance.

Ensuite, alors que je jouais avec quelques enfants dans la Lehrwerkstatt, Diana, une jeune éducatrice, est entrée dans la pièce. Elle a constaté que l’une des mistinguettes avait gentiment rempli sa couche, et a donc dit qu’elle reviendrait s’en occuper juste après avoir mis les chaises sur les tables dans le restaurant. Je lui ai alors proposé de le faire à sa place (sous-entendu: lever les chaises dans le restaurant). Elle m’a alors regardé, hésitante, puis a souri et m’a dit : « Bien sûr, comme tu veux ! ». Puis elle est partie, sans la gamine. Christine est entrée dans la pièce une dizaine de minutes plus tard en me demandant : « Comment on dit « Windel » en français ? ». J’ai rigolé en lui répondant que ça s’appelait une couche-culotte. Elle m’a alors posé la question : « Il paraît que tu veux changer la couche de Mila ? » … Euh … Je pense qu’il y a eu un malentendu : en fait je parlais des chaises à mettre sur les tables dans le restaurant. Je veux bien le faire quand même, mais bon…  Finalement, c’est Christine qui s’est chargée de la Windel. Diana est venue s’excuser un peu plus tard, mais c’est moi qui me suis confondue en excuses et qui, toute honteuse, ai avoué n’avoir jamais changé de couche de ma vie. Mais j’ai aussi dit que je voulais bien apprendre, pas de problème ! Ben oui, faut savoir faire des sacrifices.